Forage et puits, définitions
Puits ou forage ? Le principe du puits d’eau consiste à creuser sur
un terrain un large trou pour récupérer les eaux pluviales qui
s’infiltrent dans le sol et qui vont remplir le puits via les parois
perméables de l’ouvrage. Le puits collecte également les eaux de
surface, les humidités éventuelles et résiduelles par effet de
capillarité. Il est destiné aux sites les plus reculés et est idéal pour
l’irrigation. Le forage lui va puiser l’eau directement d’une veine
d’eau ou de la nappe phréatique via un trou foré dans le sol. Il faut
creuser très profond pour récolter l’eau. Sa profondeur finale dépend
donc de la profondeur à laquelle se situe l’eau qui alimente le forage.
Il est constitué d’un long tube visible à la surface pour empêcher
l’écroulement des parois du puits. Le tube est étroit et l’homme n’y
pénètre point.
La différence par rapport à la construction et au fonctionnement
Leurs modes de construction sont très différents. Un puits d’eau est construit manuellement par un puisatier. Son diamètre doit être assez large pour permettre la descente et le travail de l’artisan. Le diamètre n’est pas imposé, mais en général, il oscille entre 1 et 1,2 mètre. Néanmoins, ce genre de puits n’est pas réalisable si le sol est imperméable puisque si le taux d’infiltration n’est pas suffisant, il y aura un déficit d’eau dans le puits. Pour le forage, la construction est plus compliquée puisqu’il faut recourir à des foreuses rotatives ou à percussion. Il est nécessaire d’utiliser des tubes en PVC, d’un tubage en acier et d’une tête de forage étanche afin de bénéficier d’une eau propre. Une fois le forage achevé, il est nécessaire d’installer une pompe pour faire remonter l’eau à la surface.